petite Eliakim
Après son atterrissage un peu violent sur la côte malgache, la tempête Eliakim est revenue vers nous - bon, moyen vers nous, hein, elle est restée à plus de 500km. Alors qu'elle arrosait le nord-est et y déchainait la houle sur la route du littoral,
chez nous, c'était tranquille, ciel voilé, soleil, peinards.
Et cette nuit, vers les 5h du mat, le vent est rentré en quelques secondes sur une partie du littoral ouest, comme un dingo, sans prévenir, de 0 à 100km/h en quelques rapides instants. Alors forcément, tout ce boucan, ça réveille. Julien n'était pas là, je suis donc sortie sur la terrasse au bout de quelques minutes pour rentrer les affaires. J'ai trouvé une chaise dans la piscine, les différentes parties du canapé qui commençaient à partir chacune dans une direction, les coussins pareil, un Shifou tout ébourrifé et tout content de me voir à cette heure plus que matinale, et un parasol quasiment décédé.
Voilà, pas de photos du jardin encore une fois à moitié par terre, vous avez l'habitude maintenant, nous aussi. Le vent souffle toujours aussi fort, mais pas de pluie.
Et ce vent est horriblement chaud. Grâce à un effet de Foehn présent par là, Eliakim attire dans son sillage des vents chauds qui trainaient dans le coin et elle évacue toute son humidité ailleurs que chez nous Résultat, il fait une chaleur à mourir, presque 30° quand je suis sortie à 5h ce matin, bien plus encore dans la journée. Et comme le vent tourne, c'est difficile de maintenir les fenêtres grandes ouvertes sans que tout s'envole dans la case. Du coup, on a l'impression de subir les assauts d'un sèche-cheveux géant depuis ce matin. Plutôt désagréable...